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La vie est belle

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La vie est belle

Regardez autour de vous.

Vous êtes dans un immense parc, vous êtes assis depuis plusieurs heures sur une chaise de métal (ce que vous regretterez ce soir en vous massant le bas du dos), un livre sur les genoux. Face à vous se trouve une fontaine autour de laquelle s’ébattent tous en même temps chiens, canards et petits enfants mignons en ce mois de juillet aride. Les effluves de friture de la brasserie d’à côté vous chatouillent les narines, et vous commencez à envisager le restaurant qui videra votre compte en banque en un repas dans les heures qui vont suivre.

Le soleil tourne et l’arbre au-dessus de vous ne suffit plus à vous abriter, alors vous déplacez votre chaise de manière à profiter plus longtemps de l’ombre des feuilles, sans râler très fort car vous n’êtes pas parisien. Vous regardez passivement défiler cette chaîne ininterrompue de gens, qu’ils soient touristes, familles nombreuses, jeunes (ou vieilles aussi parfois) filles en maillot de bain, promeneurs lunaires ou célibataires en mal d’amour, vous vous dîtes que la vie est belle, et que Paris est décidément la plus belle ville du monde.

En pleine recherche

Rue DéserteVous vous demandez ce que vous foutez là, de nuit, dans cette rue déserte, dans ce quartier pourri, et vous cherchez une station de métro ou un bus pour rejoindre vos potes aux Champs-Élysées. Vous êtes à court de cigarettes et tous les tabacs sont fermés, car il est 23h et que Paris est magique mais point trop s’en faut. Donc vous faîtes la gueule. Dans une rue perpendiculaire, il y a un bar glauque et vide. Dans ce bar glauque et vide vous entrez pour demander votre chemin et où l’on peut trouver des cigarettes. Votre chemin vous est indiqué par un serveur grognon, et les cigarettes vont sont fournies avec grognements. Vous en allumez une dès que vous poussez la porte (car vous êtes de ces intoxiqués malades irrécupérables pour qui la nicotine fait dorénavant partie de l’être), et vous vous faîtes immédiatement agresser par une créature intoxiquée malade et irrécupérable comme vous, qui vous soudoie une clope avec ses grands yeux et son sourire à attendrir un steak. Ce soir, vous n’irez pas voir vos potes. Vous resterez dans ce bar glauque et vide jusqu’à trois heures du matin à faire le steak devant deux rangées de dents. A trois heures du matin, vous vous apercevrez que le bar glauque et vide est devenu plein à craquer, votre taux d’alcoolémie vous poussera alors à faire plein de déclarations d’amour passionnées à des inconnu(e)s, à payer des tournées à tout le bar, à danser torse-nu (si vous êtes un garçon, les filles ont en général plus de retenue), et demain vous ne vous réveillerez pas à l’endroit où vous auriez dû. Vous aurez une gueule de bois à assommer un âne et une bouche d’égout dans la gorge. Mais vous vous direz que c’était bon cette nuit.

Souvenirs

Vous marchez dans les rues, laissant le hasard diriger vos pas (vous noterez que le hasard préfère quand ça descend). C’est le matin, le ciel s’éclaircit à peine, et vous arrivez sur les quais de Seine. C’est le début du printemps mais ça pèle méchamment ici. On souffle des nuages de buée comme une locomotive, et de la glace recouvre une bonne partie des trottoirs. Vous sortez votre appareil photo numérique. Pendant plusieurs heures, vous allez prendre en photo des cadres magnifiques, le soleil levant sur Paris, ses reflets sur les bâtiments, le court du fleuve, les maisons, les anonymes déambulant dans les rues avec la démarche gélatineuse du lève-tôt pas réveillé, ou bien avec le pas de course du couche-beaucoup-trop-tard qui veut son lit à tout prix. Vous, vous irez vous coucher quand vous serez satisfait de votre excursion. Mais quand vous vous réveillerez et que vous consulterez vos photos, vous déciderez d’investir le jour même dans un véritable appareil photo qui fait de vraies couleurs, et de vous donner rendez-vous le lendemain, au même endroit, à la même heure, mais plus pour revivre ces instants que peu ont le plaisir de vivre et d’apprécier que pour en créer de pales reflets photographiques.

Stop Routine !

Vous êtes coincé entre une armoire à glace à lunettes et une vieille dame qui craint plus que tout au monde de rater sa station. A côté de vous, un trentenaire au regard blasé est vautré sur un strapontin alors que ceux qui restent debout ont à peine la place de bouger un pied. Vous hésitez un bon moment pour savoir si vous pouvez vous risquer à lui demander poliment s’il veut bien avoir l’obligeance de lever son auguste postérieur pour que vous puissiez respirer ne serait-ce qu’une demie-seconde. A ce moment là les portes s’ouvrent et vous êtes plaqué contre l’armoire à glace par la vieille dame qui fait preuve d’une redoutable vitalité quand il s’agit de ne pas louper sa station. De toute façon le trentenaire au regard blasé aurait fait semblant de ne pas vous entendre et vous auriez eu l’air d’un(e) débile parlant à un mur. Vous faites volte-face et votre nez rencontre l’aisselle de l’armoire à glace qui s’accroche à une poignée au-dessus de votre tête (ça se passe toujours comme ça). C’en est trop, vous sortez du métro. Aujourd’hui une aisselle d’armoire à glace vous aura permis de découvrir non seulement les joies du métro, mais aussi celles du Vélib’ (faites très attention aux voitures).

Lifestyle

Vous parcourez un grand boulevard garni de Sex Shop et de magasins érotiques. Vous faîtes semblant de regarder ailleurs, mais ailleurs il y a aussi des Sex Shop et des magasins érotiques. Et vous ne voulez pas regarder vos pieds car vous craignez de mauvaises rencontres. Ce quartier vous met mal à l’aise. Il s’y passe des choses pas propres. D’un coup, vous rentrez à nouveau dans la civilisation, avec de vrais magasins et de vrais restaurants avec des choses à manger dedans, et pas des dames toutes nues. Ce soir, vous mangerez un bon restau à quelques mètres du quartier le plus sulfureux de Paris. Ce soir, vous côtoierez des gens de la nuit pendant plusieurs heures, vous discuterez peut-être même avec eux sans soupçonner un seul instant leur seconde vie. Vous passerez une soirée dans l’un des coins les plus vivants de Paris. Ici cohabitent les artistes, la musique, le luxe, l’érotisme, la débauche, et le raffinement…

Une nouvelle vie commence

Nouvelle VieVous êtes dans votre chambre d’hôtel, assis devant votre ordinateur, et vous vous ennuyez. Vous cherchez quelque chose à faire, une sortie, une visite, n’importe quoi. Il est tôt, seulement 11h du matin. Vous repérez une exposition grâce au magazine en ligne Stop-Routine.com qui se déroule actuellement dans une grande galerie parisienne, vous irez en début d’après-midi. Ensuite, vous vous rendrez dans ce quartier où vous avez repéré, à nouveau grâce à Stop-Routine.com, plusieurs boutiques, vous pourrez vous balader, vous poser tranquillement dans un café et dépenser vos sous allègrement. Vous repérez plusieurs bars parisiens qui proposent en début de soirée des concerts ou des jam sessions, vous notez le tout et vous choisirez la musique en fonction de votre humeur du moment. Vous vous rendez compte alors de la quantité de possibilités qui s’offrent à vous, entre les concerts, le théâtre, les musées, les restaurants, les cafés, voire même l’opéra… Et vous ne souhaitez qu’une chose : prendre la place de l’un de nous qui ne profiterons jamais assez de notre ville.

Bienvenue sur votre magazine en ligne Stop-Routine.com qui va pour faire  découvrir de nouveaux lieux (et pas uniquement sur Paris!) et vous faire adopter un nouveau style de vie !

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